Banques, assurances et finances durables

Quelles sont les évolutions récentes du secteur de la banque, assurance et finance durable ?

En 2021, l’Afrique demeure un continent très peu bancarisé avec par exemple, dans les pays où la Banque Société Générale est présente, des taux de bancarisation allant de 8% (Burkina Faso) à plus de 60% (pays du Maghreb). D'après Luc Jacolin, la bancarisation dans les pays en développement demeure faible, de l’ordre de 10 à 20 % dans les pays à faibles revenus (PFR), et l’accès au crédit des petites et moyennes entreprises est insuffisant pour assurer le financement de leur croissance. Afin de remédier à cette exclusion financière, qui touche à des degrés divers les populations et les entreprises les plus fragiles, tant dans les pays avancés que dans les pays émergents et en développement, les pays du G20 ont décidé de faire de l’inclusion financière une priorité de l’agenda international du développement.

Les institutions classiques à l'instar des banques et des microfinances n'est pas le seul canal utilisé pour assurer le financement des projets. Il existe depuis quelques années des approches innovantes de financement. Si la finance traditionnelle oriente l’épargne vers les projets les plus rentables, la finance solidaire permet de financer des projets ou des investissements qui ne trouveraient pas de financement dans les circuits financiers classiques car insuffisamment rentables. La finance verte, quant à elle, appuie des projets ne portant pas atteinte à l’environnement, ou favorisant le développement d’une économie circulaire, efficiente, inclusive et propre.

Parallèlement, l’environnement du marché des assurances connait des mutations majeures. Certaines modifications portent sur les produits d’assurances. En effet, les sociétés s’obligent à enrichir leurs offres d’assurances en innovant et en s’adaptant aux besoins quelques fois complexes des clients. Les implantations géographiques diversifiées conduisent les assureurs à effectuer des montages de programme d’assurances complexes.

Toutes ces modifications ne sont pas sans danger du fait d’un éventuel non-respect des dispositions législatives, des normes et usages professionnels et déontologiques. Ces évolutions du marché des assurances conduisent les compagnies à générer directement ou à être associées à divers risques dont ceux environnementaux et sociaux (E&S) dans le cadre de leurs relations clients ou de transactions ou services fournis. Les impacts générés par les risques environnementaux et sociaux peuvent entraîner des risques de non-conformité et/ou de réputation

Comment ce secteur d'activité est-il traité à travers les formations Objectif 2030 ?

Chaque module de formation contribue à la résolution d’une problématique en lien avec le secteur de la banque, l’assurance et la finance durables tout en favorisant la protection de l’environnement et ayant un fort potentiel de création d’auto-emplois dans le contexte des pays en développement.

Il s’agit de soutenir la démocratisation des connaissances pratiques à fort potentiel de création de richesses capables de renforcer les possibilités d'auto-employabilité des jeunes francophones. Renforcer les possibilités d'auto-employabilité nécessite de connaître les canaux de financement.

Le secteur sera décliné à travers un cours.

Cours Technologies de l'environnement⇒ S'inscrire au cours

  • Approches innovantes/inclusives/écologiques d’investissement
  • Approches innovantes d’auto-financement
  • Techniques de financement solidaire et écologique
  • Microassurance (à venir en 2024)

Quels professionnels interviennent dans les cours ?

L’équipe pédagogique est composée de :

(à venir)

 

 

 

 

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