Recyclage des déchets plastiques en pavés

La gestion des déchets constitue un des grands défis urbains des pays en voie de développement où la croissance démographique et la diversité des activités socio-économiques sont à l’origine de la dégradation de l’environnement. Comme d’autres villes africaines où la gestion des déchets est insuffisante à Bujumbura, on observe des tas d’immondices, des caniveaux transformés en décharges et des déchets brûlés dans les rues. Les eaux emportent ces déchets dans les rivières, qui se déversent ensuite dans le lac Tanganyika, polluant la source principale des eaux de consommation. Si le manque de moyens financiers semble être la cause principale selon les acteurs de la gestion des déchets, une meilleure politique est indispensable pour l’ensemble de la filière. Un meilleur système de gestion de ces déchets constitue un créneau porteur de développement et il est indispensable de mettre en place des plans stratégiques pour atténuer les dégâts liés à la mauvaise gestion de ces déchets.

Ce projet a pour objectif global de transformer une source de dégradation de l’environnement urbain en opportunité économique sous la forme d’une entreprise sociale avec une stimulation de l’esprit entrepreneurial chez les jeunes.

Il s’agit de fabriquer des pavés de construction à base des sachets en plastique collectés et mélangés à du sable. La technique, peu coûteuse, consiste à faire fondre les déchets plastiques dans un récipient. La pâte obtenue est ensuite passée à travers un moule pour produire les pavés. Les mêmes déchets plastiques étant utilisés comme combustible, les coûts de production sont considérablement réduits. Les pavés fabriqués valorisent ainsi les déchets plastiques à environ 10,50 euros pour chaque mètre carré de pavés fabriqué, avec une moyenne de 400 pavés par jour fabriqués par un seul travailleur.

• Une unité de recyclage des déchets plastiques en pavés est installée.
• L’usine de transformation génère des revenus pour les 500 ramasseurs et ouvriers y travaillant.
• Les rues de la capitale sont assainies et pavées à un coût économique.
• La poussière causée par les rues en terre, favorisant les maladies et nécessitant un ménage quotidien, est considérablement réduite.
• L’environnement est propre et la santé des populations est améliorée

Depuis 2008, l’ONG SDI-JIJUKA (Solidarité pour le Développement Intégré Jijuka) surveille la santé des jeunes et les sensibilise à l’auto-développement en créant des activités génératrices de revenus.

L’initiative « Objectif 2030 » vise à créer des communautés de solutions autour de projets concrets en matière de développement durable. Elle fournit notamment une plateforme participative de financement et d’appui technique.

Vous pouvez contribuer au projet en utilisant le formulaire suivant. Il s’agit d’une promesse de don qui vous engage à verser le montant prévu pour mener à bien ce projet à l’issu de la campagne de financement.

Il vous est également possible de contribuer à ce projet en participant à sa communauté virtuelle. Bénévolat, partage d’informations ou de bonnes pratiques, retour sur expérience … sont tant de possibilités qui s’ouvrent à vous grâce au forum d’échange associé à ce projet.